
Je vous emmène à Séoul pour la toute première exposition en Asie, d’une artiste tendance et très prisée par les plus grands couturiers du moment. Elle est jeune, Européenne, photographe et intrépide… Vous devinez un peu de qui je parle ?
L’exposition « is it tomorrow yet ?» de Coco Capitán
Cette jeune artiste photographe de mode fait sensation depuis 3 ans maintenant. Elle est connue pour ses collaborations avec Vogue, Paco Rabanne, Maison Margelia et même Gucci, mis à l’honneur ici. Ce n’est donc pas par hasard que la jeune femme choisit pour sa toute première exposition en Asie, une des plus grandes capitales de la mode, Séoul.
Abordant un style audacieux, Coco Capitán mélange dans son exposition l’aspect commercial avec l’aspect artistique. Elle est connue pour ses messages qu’elle renomme #CocoCapitanWritings et ses photos de personnes expressément dévêtues.



➽ Pourquoi l’Exposition de Coco Capitán ?
J’aime l’Art, les expos et la photographie.
« Is it tomorrow yet » se déroule au Daelim Museum de Séoul, où j’ai déjà eu l’occasion de voir certaines expos que j’avais bien aimé. J’ai juste renouvelé l’expérience !
L’endroit est très sympa, frais et propose majoritairement de la photographie au style lifetsyle contemporain, mélangé à la vie quotidienne. Il possède également un petit café tout mignon et tendance ! Pour une première en Asie, c’était l’occasion de découvrir Coco Capitán.
➽ Points négatifs
Les coréens qui viennent uniquement pour prendre des selfies devant TOUTES les pièces.
Personnellement, voir des personnes nues un peu partout ce n’est pas mon truc. C’est trop et c’est gênant. Le style de l’artiste n’est pas celui que je préfère et je ne le savais pas avant de découvrir ses œuvres.
Dans son exposition, Coco Capitán met beaucoup en avant le désespoir et le mal être. Tel un jeune adolescent en pleine crise, à la recherche de son soi en exposant plein de questions et de phrases existentielles: #CocoCapitanWritings. On se rend compte au fil de la visite que l’artiste pleure sa vie. C’est du déjà vu et revu, donc ce fil conducteur ne m’attirait pas plus que ça.
➽ Points positifs
Pouvoir avoir des échanges très intéressants au fil d’exposition.
Les couleurs pop et les portraits en noir et blanc sont de belles photographies. De plus, la scénographie s’intègre bien et respecte bien l’esprit du musée. Différents médiums sont exploités: la photographie, la mode, la peinture, l’écriture et même des installations. C’est une bonne chose, il y a de quoi regarder !
Le nouveau petit Rooftop ! Avec une petite vue toute mignonne, vous pouvez vous y poser et profiter du temps, s’il le permet. Il n’était pas accessible auparavant et une œuvre s’y trouve également. Elle s’y intègre vraiment bien.
Profitez-en, peut-être qu’il ne durera que le temps de l’expo !
➽ On recommande ?
Il a de quoi voir, c’est assez riche et Daelim Museum est vraiment un endroit canon. Après, il faut aimer la photographie et les sorties de ce genre.
➽ Pour l’entrée, je crois qu’il faut compter 9000won pour un adulte. C’est un peu plus cher que l’entrée d’un palais, mais ça peut être une bonne sortie !
➽ L’endroit est sympa, calme, beau, bien situé à Jongno, un quartier branché et animé. C’est un coin de Séoul à absolument visiter. De plus, le musée ne se trouve pas trop loin du Palais Gyeongbokgung, de la Maison Bleue, Insadong… et tous ces spots touristiques ! Vous pouvez donc vous offrir une chouette ballade à pied.
➽ L’exposition est toujours en cours et se tiendra jusqu’au 27 Janvier 2019.
A bientôt pour de nouvelles découvertes artistiques !
On vous propose de suivre nos aventures en Corée du Sud , où on livre nos photos, des astuces, des conseils et des bons plans comme celui-ci pour vous inspirer durant pour votre voyage !
#Boubly

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